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LE CHAMP DES ODEURS




AUSSI APPELÉ LANGAGE DES NEZ

Le champ des odeurs est une structuration de l’espace des molécules odorantes. La communication olfactive est une démarche qui s’est instaurée très progressivement au cours de l’évolution des espèces. Chez l’homme, elle se fait sur la base de perceptions de molécules et d’associations à des expériences mémorisées qu’elles déclenchent chez chacun de nous.


Ainsi, le champ des odeurs, élaboré en 1983, fournit une méthodologie qui permet de décrire les perceptions olfactives de manière commune, c’est-à-dire en écartant, au maximum, les évocations individuelles. Il a été créé par un chercheur à partir des résultats d’un programme

de recherche sur la relation structure chimique / activité odorante de molécules présentes dans le monde odorant, conduit en France, entre 1977 et 1983 au sein d’une équipe du CNRS.


À la fin des années 80 on se rend compte que l’approche des “bonnes odeurs”, peut s’appliquer de la même manière aux “mauvaises odeurs”, ce qui va donner lieu à de nombreux développements sur l’étude des caractéristiques odorantes de l’air dans l’environnement permettant d’aller beaucoup plus loin que les données quantitatives globales des approches habituelles comme l’olfactométrie.


Ainsi, dès 1989, la méthode utilisant le champ des odeurs fera une première tentative sur la qualité de l’air dans l’environnement à propos d’une station d’épuration. Des protocoles, tant à l’émission qu’à la réception (ou encore pour le suivi des panaches), ont été adaptés à chaque application : caractérisation de sources, d’entreprises, cartographie de sites, de villes , de département, de

région, traçage et localisation de sources, recherche d’impact, veilles externes et internes, capacité de pollution osmique, caractérisation de la gêne, mesure de l’efficacité des dispositifs de traitement, etc. sans omettre la qualité de l’air intérieur.


Après plusieurs centaines d’études efficaces réalisées au cours de ces trente dernières années, on peut considérer que l’environnement constitue, aussi, un domaine de prédilection à l’emploi du champ des odeurs.

Le champ des odeurs permet d’aller beaucoup plus loin que l’olfactométrie
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